mardi 23 septembre 2014

Lockwood & Co de Jonathan Stroud

Synopsis : Un terrible fardeau s’abat sur Londres : des fantômes envahissent les rues de la ville, s’introduisent dans les maisons et terrorisent leurs occupants… La jeune et talentueuse Lucy Carlyle, promise à une grande carrière de chasseuse de spectres, vient d’intégrer la modeste agence du déjanté Anthony Lockwood. Mais leurs affaires vont mal. Les agences d’extermination de fantômes fleurissent et la concurrence est rude. Impossible de refuser le moindre contrat, même si la mission s’avère des plus dangereuses… C’est ainsi que Lockwood et Lucy se retrouvent en pleine nuit dans la terrifiante demeure de la famille Hope, à traquer le fantôme du sanguinaire duc rouge.
Un escalier hurlant, une chambre de torture, des squelettes derrière toutes les portes… un seul mot d’ordre : ressortir vivants!
Edition : Albin Michel ; 464 Pages. 
Parution : 10/ 09/2014

Mon avis : J’étais emballée par ce que promettait le livre, du Sherlock Holmes mêlé a du surnaturel avec des personnages qui déchirent tout, comment vous dire ? J’ai été tellement déçue que j’ai peiné à le terminer. Le gros, gros point négatif du roman c’est qu’il y’a trop de descriptions. Au début je me suis dit que c’était pour planter le décor mais non, il fait ça tout le long et ça devient pesant, limite, irritant. Autre énorme point négatif ? Les personnages, alors là les keupins, WTF… On m’a promis un “Sherlock“ adolescent revisité et j’ai plutôt rencontré un gamin qui se la joue et qui n’a presque pas de personnalité, pas de répartie légendaire, pas d’empathie à son égard, rien, comme tous les autres. Ils sont fades, je pense en partie que c’est parce que l’auteur a beaucoup misé sur la toile de fond de son histoire et il en a complètement oublié ses protagonistes. Jonathan Stroud, l’écrivain donc, a voulu jouer sur un trio, un trio qui a du mal à s’emboiter. Certes, chacun à sa spécialité en ce qui concerne les énigmes et tout le bordel mais au niveau émotionnel, c’est juste trois étrangers. Il me manquait des moments de complicité entre eux, de sorte à ce qu’on s’attache un peu plus. Ça m’a gêné d’en ressentir le besoin car c’est la première fois que ça m’arrive. Le personnage secondaire du trio, George, n’apporte rien. Il aurait pu ajouter une note comique mais non, il est juste là pour râler et démonter l’héroïne qui est bien mais sans plus. Néanmoins je ne dénigre pas les efforts de Stroud, il a essayé de poser une personnalité à ses personnages mais ce n’est pas assez travailler, c’est trop léger, il a tout concentré sur l’histoire qui elle aussi est pleine de défauts. En commençant à lire, je n’ai pas trop compris où il essayait de conduire le lecteur. On entre d’emblée dans une mission puis à la “fin“ de celle-ci, un flash-back. Le temps était mal géré dans le récit, le flash back m’a semblé déplacé et inutile, en fait, il aurait pu effacer pas mal de paragraphes car il s’est encombré avec des choses insignifiantes, j’étais même ennuyée à partir de la deux centième page car je savais que le rythme ne bougerait plus, qu’il resterait lent. L’intrigue en elle-même n’est franchement pas intéressante. Ça trainait, ça trainait, comme un boulet assommant. Les petits moments d’actions au début m’ont un peu tenu éveillée mais par la suite, mes soupirs trop successifs ont pris le dessus. D’ailleurs, les péripéties auraient pu être elles aussi écourtées, je ne comprends pas sa manie d’en faire des caisses. Sinon les petits points positifs : le monde imaginé par l’auteur est je l’avoue original, autant les fantômes, la manière de s’en débarrasser, les différentes agences etc.… C’était vraiment pas mal mais pas au point que ça gomme toute cette lourdeur..
En bref : Trop de longueurs, personnages pas assez développés, histoire pas vraiment passionnante mais univers intéressant, voilà ce que j’en dis. 

Ma note : Une plume d'or - Une plume d'argent - Une plume de bronze

1 commentaire:

  1. Piouf ! Eh ben, je vais passer mon chemin de ce pas. Tant mieux car il m'intriguait pas mal mais si c'est aussi lent et pataud, non merci. ;)

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